HOMMAGE À GUY TOUVRON

Le Trio Caens-Garcia-Sylvan est la fusion de 3 parcours artistiques . Il réunit le monde du classique , du musette , des folkores , de la musique de films , de la chanson .
L’originalité de la formation , la trompette , le « piano du pauvre » et la contrebasse permet les répertoires les plus larges . La couleur du groupe n’étant pas connotée , elle ouvre la porte à toutes les sonorités , à tous les arrangements et relectures .
Cette liberté offerte induit une dimension populaire , c’est la volonté affirmée de relier les genres entre eux et d’offrir au public un concert riche et divertissant .

Thierry Caens – Trompettiste

Élève de Maurice André , après avoir été soliste des Orchestres de Lyon et de l’Opéra de Paris , il effectuera une carrière de soliste international et développera des collaborations avec les artistes les plus divers ( J.Guillou , R.Aubry , W.Sheller , HF.Thiéfaine , M.Legrand , M.Colombier , JC.Petit B.O. de
« Cyrano » film de JP.Rappeneau » , G.Beytelmann, P.Caratini , JJ.Mosalini , M.Solal , D.Lockwood , R.Galliano , B.Fontaine , JP.Wallez …) Il enseigna au CRR de Dijon et au CNSM de Lyon.
Il est chevalier des Arts et Lettres , compositeur/arrangeur et membre de la Sacem.

Sam Garcia – Accordéoniste

Très tôt il manifeste des dons particuliers pour son l’instrument et en 1992 il obtiendra la coupe mondiale lors d’un concours en Allemagne . Il deviendra le partenaire des grands accordéonistes ( L.Corchia , T.Fallone …) et collaborera avec les plus grands artistes internationaux ( Jef Porcaro , Charles Aznavour , Charlélie Couture , Yves Jamait …) . Il forme un duo réputé avec l’accordéoniste Frédéric Langlais.

Pierre Sylvan – Contrebassiste

Études musicales au CRR de Dijon et musicologie à l’Université de Bourgogne . Diplomé du CNSM de Lyon il devient soliste de la Camerata de Bourgogne , de l’Orchestre Philharmonique de Nice puis de l’Orchestre Dijon-Bourgogne . Il enseigne la contrebasse au CRR de Châlon sur Saône.

HERVÉ VAN DER MEULEN : Comédien
Comédien et metteur en scène depuis sa sortie du Centre d’Art dramatique de la rue Blanche, Hervé Van der Meulen a joué dans plus de 80 spectacles dans de nombreux théâtres parisiens mais aussi en tournée en France et à l’étranger. Parallèlement, il a mis en scène une cinquantaine de productions
théâtrales et musicales.
Il a notamment travaillé avec les Tréteaux de France, la Compagnie Laurent Terzieff, la Comédie-Française, le Théâtre Montansier de Versailles, le Théâtre des Mathurins, l’Atalante, le Poche Montparnasse,… les Festivals d’Avignon, d’Anjou, de Sarlat,…
Également pédagogue, Hervé Van der Meulen est le co-fondateur avec Jean-Louis Martin-Barbaz, du Studio-Théâtre d’Asnières. Il en est le directeur à partir de 2001 et y crée en 2006 le Centre de Formation des Apprentis Comédiens ( devenu en 2014 l’Ecole Supérieure de Comédiens par l’Alternance). Depuis 2020 il a passé le relais et en est devenu le directeur honoraire, tout en continuant à y enseigner.

Il a participé en tant que comédien aux premiers Rendez-Vous de Cormatin dans les années 80 avec Gérard Caillaud, puis a dirigé et animé ce festival durant une quinzaine d’années.

Hervé Van der Meulen fête en 2024 ses 50 ans de carrière. A cette occasion il a préparé, en complicité avec le guitariste Olivier Lacaste, cette soirée poétique, qu’il nous présente cet été avant le Théâtre Montansier de Versailles, et le Studio d’Asnières l’automne prochain.

Guitariste, compositeur, « restituteur » …
sur guitares acoustiques (classique, folk & 12 cordes, slide) et électriques.

Autodidacte, au tout début des années 70, Olivier Lataste fréquente les clubs « folk » parisiens (TMS, Centre américain, le Bourdon, …),
Puis après sa rencontre avec Steve Waring, il s’installe à Lyon, où il participe au mouvement des musiques traditionnelles (la Chanterelle, La Guimbarde).
Il ouvre des ateliers de guitare « folk » dans les M.J.C. du grand Lyon et ses alentours. Edite une méthode de guitare d’accompagnement, « la guitare ouverte ». Organise des stages.
En 1981, au sein de l’École Nationale de Musique de Villeurbanne, il fonde les Ateliers Chanson qu’il dirige jusqu’en 2014.

Parallèlement, il participe à de nombreuses formations dans des répertoires très variés :
chanson, musiques traditionnelles, blues, ragtime, pop-rock, swing, jazz fusion, salsa, théâtre musical, opérette, musique latine, standards anglo-saxons, …

Discographie (auto-productions) :
33 t. « Claustrophobie » – compositions chansons – 1976
33 t. « Humeurs » – compositions chansons – 1981
CD « Duos & débats » compositions instrumentales – 2003
CD « Rambla Latina » duo avec Blandine Juthier – chansons populaires du monde latino – 2019
CD « mes BeaTles » – solo – version instrumentale de 25 titres des Beatles – 2023

Concerts en cours (2023-2024) :
« mes BeaTles » – solo
« Rambla Latina » chansons populaires de la musique latine – avec Blandine Juthier
« Libre comme Jeanne » – récital Jeanne Moreau – avec Karen Gouttenoire
« Good Oldies » – standards anglo-saxons pop-rock-folk

ALBERTO VINGIANO : Guitare
Né en 1972, Alberto VIngiano révèle très tôt des aptitudes musicales étonnantes. Il obtient son diplôme de guitare classique au Conservatoire de Musique « G. Frescobaldi » de Ferrara dans la classe de Roberto Frosali. Il reçoit la note maximum et une mention d’honneur. Ces années passées au conservatoire lui permettent d’accéder aux plus hauts cours d’interprétation musicale dispensés par les maitres Alvaro Company et Alberto Ponce qui lui reconnaissent des capacités techniques et musicales exceptionnelles. Il se rend en 1991 à l’École Normale de Musique de Paris Alfred Cortot, où il achèvera brillamment le cursus et obtiendra trois diplômes : la Licence Supérieure d’Exécution, la Licence Supérieure de Concertiste et la Licence Supérieure de Musique de Chambre.

En 1995, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en cycle de perfectionnement des instruments à cordes, où, pour la première fois, un guitariste est retenu à l’issue de la sélection d’entrées.
Il remporte de nombreux concours internationaux parmi les plus prestigieux :
– 1er prix Vincenzo Galilei de Florence en 1990, 1er prix Città di Stresa en 1990, 1er prix Città di Sanremo en 1993, 1er prix Certamen Francisco Tárrega de Benicassim en 1994, prix spécial Sabam au Printemps de la guitare de Walcourt en 1994, 1er prix Emilio Pujol di Sassari en 1996, 1er prix Bath International Guitar Competition en 1997.
En 1999, la maison d’édition canadienne Les Productions d’Oz lui confie une collection où il réalise ses propres arrangements et transcriptions, et publie des compositeurs d’aujourd’hui.
Alberto Vingiano est fréquemment invité à se produire en soliste, en formation de chambre ou avec orchestre. Il se produit en Italie, en Suisse, en France, en Espagne, en Suède, au Danemark, en Norvège, au Canada, en Amérique latine… Il collabore également, avec des théâtres nationaux comme l’Opéra Comique de Paris, ou le Théâtre de la Bastille.
Ses qualités d’arrangeur ont été récompensées par de nombreuses collaborations : en 2022 son arrangement de la chanson « Nuje vulimme nà speranza » des rappeurs Lucariello e ‘NTO a été intégré dans la série télévisée GOMORRA 5 et l’arrangement de la célèbre chanson napolitaine « Dicitencello vuje » dans le nouveau film de Marco d’Amore, « Napoli Magica ». La même année, il collabore à la création de deux volumes pour guitare solo des plus belles musiques de film avec le légendaire VLADIMIR COSMA.
Actuellement, il est professeur de guitare au Conservatoire « W.A.MOZART» de PARIS CENTRE (France). Son expérience pédagogique et sa passion pour l’enseignement l’ont poussé a explorer la relation entre sensation, corps et geste musical avec la finalité d’optimiser le rapport entre l’interprète et l’instrument. Pour cette raison il décide de suivre le « Professional Feldenkrais Training » a Paris ou en 2012, il obtient le « Certificat International de Praticien » de la Méthode. A ce titre, Alberto Vingiano intervient dans nombreux conservatoires et Académies musicales et il collabore avec des établissements publics tel que le CNFPT. 

Concertiste, pédagogue, compositeur, arrangeur, organisateur, directeur artistique et musical … Qui voudrait embrasser la prodigieuse diversité des activités du mandoliniste Vincent Beer- Demander s’expose au risque d’un vertige inévitable.
Du reste, le féroce éclectisme de ses collaborations artistiques explose, en la démultipliant, l’image d’un instrument longtemps figé dans un folklore populaire désuet. Entre ses mains, le petit luth se trouve pris dans un jeu de miroirs, dévoilant des facettes inattendues, diffraction scintillante de possibles : de Vladimir Cosma à Régis Campo, d’André Minvielle à Richard Galliano, la galaxie explorée est en permanente expansion, Vincent Beer- Demander se refusant à imposer une limite à sa curiosité insatiable et continûment renouvelée. On trouve dans cette joyeuse boulimie parfaitement assumée la trace intacte d’émotions d’enfant, l’écho de révélations qui décident d’une vie : la rencontre avec Francis Morello, son premier professeur qui lui enseigne les rudiments, à Toulouse, dans l’école de musique qu’en sage humaniste, il a créé pour faire vivre les idéaux de l’éducation populaire.

Le choc premier – une commotion, même – devant la puissance et la sincérité de Freddy Mercury, le chanteur de Queen à la carrière météorique et tragique. La musique sera une manière d’être au monde, de s’y tenir, de dire son mot. Par conséquent, tout lui cède, et notamment la pratique du sport, jusqu’alors intensive, dont il garde le goût de l’effort et l’esprit combatif. Avec une énergie homérique, Vincent Beer-Demander dévore tout le répertoire et affûte sa technique auprès de Florentino Calvo. Le maitre lui ouvre les portes de sa classe au sein de l’École Nationale d’Argenteuil, haut-lieu de la mandoline en France tandis qu’à l’École Normale de Musique de Paris, Alberto Ponce l’accompagne jusqu’à la prestigieuse licence de concert qui n’avait encore jamais été décernée à un mandoliniste.
Ceux qui fréquentent le jeune musicien sentent l’urgence d’une vocation à laquelle tout se soumet. Dès lors, la vie s’accélère et s’intensifie : les premiers prix s’amoncellent – sept en quatre ans – le goût de la scène se confirme, la stature du concertiste s’impose au gré des tournées qui s’enchainent, ponctuées de commandes et de créations, de collaborations tout azimut.
En vingt ans de carrière, on ne compte plus le nombre d’évènements décisifs que Vincent Beer-Demander a porté, en France comme à l’étranger, pour donner un avenir à son instrument. Installé à Marseille, il a créé, comme son vieux mentor toulousain, une académie populaire dans les quartiers ainsi q’une classe au Conservatoire de Marseille et au Conservatoire Royal der Liège pour l’enseignement supérieur, attentif à ce que le répertoire qu’il a créé se transmette et que la pratique de la mandoline, profondément renouvelée, s’ancre dans la vie musicale.

LIAT  COHEN : Guitare

Pionnière de la renaissance de la guitare classique et de la création contemporaine, Liat Cohen donne ses premiers récitals à l’âge de 14 ans. Surnommée « princesse de la guitare classique» (La Critique), son jeu est habité, sensuel, délicat, inventif autant que virtuose. Premier Prix du Conservatoire de Paris, diplômée de la Schola Cantorum (Diplôme de Concert décerné à l’unanimité avec félicitations du jury), de l’Ecole Normale de Musique de Paris (Diplôme d’exécution à l’unanimité), Liat Cohen est la première guitariste à avoir reçu le Prix Nadia Boulanger Fondation de France. Elle est également Lauréate de nombreux concours internationaux, dont ceux de Rome, Paris et Tel-Aviv.

Distinguée parmi les meilleurs guitaristes mondiaux par Guitare Magazine et Classical Guitar, Liat Cohen est « une vraie guitariste virtuose perpétuant la grande tradition établie par le légendaire Andrès Segovia, transformant la guitare, instrument intimiste, en instrument soliste s’imposant aux grandes salles de concert tout en conservant ses nuances délicates et chaleureuses » (Professeur Hirshberg).

Emmanuel Rossfelder a enregistré les grands concertos pour guitare de Joaquín Rodrigo ainsi qu’un large éventail du répertoire solo de son instrument. Son dernier disque « Carnets de voyage » élaboré autour de nombreuses transcriptions originales, lui permet de partager la scène aux côtés du Quatuor Modigliani, de la soprano Raquel Camarinha ainsi que du bandonéoniste Víctor Villena.
Parallèlement à son activité de concertiste, Emmanuel Rossfelder est professeur à l’École Normale de Musique de Paris.

« Emmanuel offre à la guitare une sonorité puissante, de la virtuosité, de l’émotion et une fantaisie qui font déjà de lui un grand artiste. ».
Alexandre LAGOYA.